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Journal de bord #2 : l'appel manqué du voyage


Hello les amis voyageurs, vous voulez en entendre une bonne ?


En mai, je devais partir en Afrique du Sud pour un mois. Je planifie ce voyage depuis Mars. L'occasion d'y aller s'est présentée car ma dernière semaine de formation en constellations familiales se passait là bas. Waouh, un appel au voyage ? Génial !



Les animaux, la côte sauvage, les montagnes de Cape Town, l'artisanat... l'Afrique du Sud ça fait rêver. Je m'imagine déjà quelles activités je vais faire, quelle sera ma réaction face aux animaux, comment je me sentirai quand je visiterai la prison de Mandela... Bref, je me projette !



Changements de plan... Plus de voyage !

Quelques jours avant le départ, le stress arrive. Tout voyageur comprend ce que c'est : le mélange d'excitation et de stress... c'est une réaction légitime ! On se rassure comme on peut, on planifie l'arrivée à l'avance.


J'aime savoir où je vais dormir la première nuit par exemple. Quel bus je dois prendre. Ce sont des petits détails qui font que mon voyage devient plus rassurant.



Là, ce n'est pas pareil : il n'y a aucune excitation. Malgré le super programme que je m'étais planifié. Après des changements de vol, je décide de partir qu'aux dates de formation. Je me sens honteuse et triste d'avoir changé mes dates, mais bon, je me sens plus rassurée.


Et puis, au moment du départ pour la formation, mon test PCR est positif !! J'ai ressenti le coup de massue. Toutes les projections du voyage partent en fumée. C'est une sensation de mini-deuil en fait, le deuil de son aventure !



L'appel du voyage depuis mon enfance

Le voyage, c'est un rêve que j'ai depuis gamine. Et une de mes plus grandes peurs, c'est de ne pas avoir le courage de sauter le pas et de vivre mes rêves.



J'ai l'intime conviction que les rêves que nous choisissons de nourrir ne nous viennent pas par hasard. A l'âge de 7 ans, j'admirais Nicolas Hulot sur la chaîne Ushuaia. Au collège, je regardais combien ça coûtait de faire un tour du monde. Alors forcément, au fond, je me sens aventurière !




Quand l'occasion pour l'Afrique s'est présenté et que je ne l'ai pas saisi (en partie), je me suis demandée si je n'avais pas choisi le confort car la peur de partir était trop difficile à supporter. Suis-je vraiment la voyageuse et l'aventurière que je prétends être ?


Est-ce qu'au final, je n'ai pas choisi un rêve trop grand pour moi ?



J'ai tout de suite pensé que ça y est, ma peur va décider de ce que je vais faire ou non dans ma vie, drama queen comme toujours hein. La crainte de penser que si je ne pars cette fois, je ne partirai plus jamais ! Parce qu'UNE fois, une seule fois, j'ai décidé d'écouter la peur.





Et pourtant, quand j'ai fait ce choix, tout était tellement plus logique. Pourquoi ?

En fait, peut-être parce que ce n'était pas le bon moment.




Mettre mon énergie ailleurs

Pour ceux qui ne le savent pas, j'avais pour projet de devenir thérapeute et voyager en même temps, une thérapeute nomade quoi !



Et puis, j'ai décidé de prendre du recul sur toutes les thérapies alternatives après écoute du podcast Meta de choc. Je vous invite à lire mon 1er journal de bord pour plus de détails sur cette prise de conscience, qui a un peu chamboulé ma vie dernièrement haha


C'est une période assez inconfortable. Les repères changent, la façon de penser etc.




Professionnellement, je fais un reset. J'avais décidé de me déclarer à la fin du mois d'avril. Au dernier moment, bam, gros virage à 180°. Toujours envie d'être entrepreneur mais dans quoi ? Hehe bonne question... Parce que bon, j'ai vraiment hâte d'être mon propre patron quoi...


En ce moment, je suis en train de construire de nouvelles bases. Je mets en place d'autres projets, j'ai de quoi m'occuper... Je vous parlerai de tout ça au moment venu ;)


Alors, est-ce que c'était vraiment le bon moment de voyager ? Je ne pense pas ! J'ai un peu l'impression de me créer une nouvelle peau actuellement. Et j'ai besoin de beaucoup d'introspection et de temps pour savoir où je veux aller dans ma vie.




C'est pas rien comme étape haha. Le voyage aurait été plus une source de dispersion, alors que je suis dans une phase où j'ai besoin de me concentrer sur moi.


L'ancienne moi aurait pu penser que le test positif était un signe, que je ne devais pas y aller car être thérapeute en constellations familiales, ce n'est plus spécialement mon projet d'avenir etc.


Bon, je vous avoue que cela m'a bien fait rire quand j'ai vu le test, j'ai direct pensé à ça, dur dur de changer de façon de penser !


Oui, peut-être que la vie nous envoie des messages j'en sais rien et je ne veux plus le savoir, mais c'est une coïncidence qui m'a obligé à me remettre en question !





L'aventure plus tard

Cette expérience de non-voyage fait beaucoup le lien avec mes croyances concernant les thérapies. Je pensais être sûre d'être thérapeute, et pourtant je prends un autre chemin. Si l'appel du voyage se présente à moi, alors il faut absolument que je saisisse l'opportunité, car je suis aventurière ! Et bien non, pas forcément...


J'ai d'autres parties de moi qui nécessitent mon attention. Je ne suis pas que cette personne qui aime le voyage. Je suis aussi une personne qui a besoin de passion dans le milieu professionnel et pour cela, j'ai besoin de faire des choix et de me focaliser là dessus.



Ce n'est pas toujours le bon moment de partir, et cela ne fait pas de moi une personne qui ne voyagera plus jamais ! Au contraire, me concentrer sur mon projet professionnel me donnera de meilleures bases pour partir. Ce n'est qu'une question de choix.



Et toi, ça t'ait déjà arrivé d'annuler un voyage parce que tu ne le sentais pas ?


Bisous,

Mau

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